25 Amélie, qui durant cettesemaine ne m’a montré que les meilleurs côtés de son humeuret semble avoir pris à tâche de me faire oublier l’absente

29/11/2012 08:51

Amélie, qui durant cettesemaine ne m’a montré que les meilleurs côtés de son humeuret semble avoir pris à tâche de me faire oublier l’absente,s’apprête avec les enfants à fêter son retour. mai. Gaspard et Charlotte ont été cueillir ce qu’ils ont pu trouverde fleurs dans les bois et dans les prairies. La vieille Rosalieconfectionne un gâteau monumental que Sarah agrémente de jene sais quels ornements de papier doré. Nous l’attendons pource midi. J’écris pour user cette attente. Il est onze heures. doudoune enfant moin cher
À toutmoment je relève la tête et regarde vers la route par où la voiture de Martins doit approcher. Je me retiens d’aller à leur rencontre : mieux vaut, et par égard pour Amélie, ne pas séparermon accueil. Mon cœur s’élance… ah ! les voici ! au soir. Dans quelle abominable nuit je plonge ! Pitié, Seigneur, pitié ! Je renonce à l’aimer, mais, Vous, nepermettez pas qu’elle meure ! – – Que j’avais donc raison de craindre ! Qu’atelle fait ? Qu’atelle voulu faire ? Amélie et Sarah m’ont dit l’avoir accompagnée jusqu’à la porte de la Grange, où Mlle de La M…l’attendait. Elle a donc voulu ressortir… Que s’estil passé ? Je cherche à mettre un peu d’ordre dans mes pensées. Lesrécits qu’on me fait sont incompréhensibles, ou contradictoires.Tout se brouille en ma tête… Le jardinier de Mlle de La M…vient de la ramener sans connaissance à la Grange : il dit l’avoirvue marcher le long de la rivière, puis franchir le pont du jardin,puis se pencher, puis disparaître ; mais n’ayant pas comprisd’abord qu’elle tombait, il n’est pas accouru comme il aurait dûle faire ; il l’a retrouvée près de la petite écluse, où le courantl’avait portée. moncler doudoune fourrure Quand je l’ai revue un peu plus tard, elle n’avaitpas repris connaissance ; ou du moins l’avait reperdue, car uninstant elle était revenue à elle, grâce aux soins prodigués aussitôt. Martins, qui Dieu merci n’était pas encore reparti,s’explique mal cette sorte de stupeur et d’indolence où la voiciplongée ; en vain l’atil interrogée ; on eût dit qu’ellen’entendait rien ou qu’elle avait résolu de se taire. Sa respirationreste très oppressée et Martins craint une congestion pulmonaire ; il a posé des sinapismes et des ventouses et promis derevenir demain. L’erreur a été de la laisser trop longtemps dansses vêtements trempés tandis qu’on s’occupait d’abord à la ranimer ; l’eau de la rivière est glacée, Mlle de La M… qui seule apu obtenir d’elle quelques mots, soutient qu’elle a voulu cueillirdes myosotis qui croissent en abondance de ce côté de la rivière,et que, malhabile encore à mesurer les distances, ou prenantpour de la terre ferme le flottant tapis de fleurs, elle a perdupied brusquement… Si je pouvais le croire ! me convaincre qu’iln’y eut là qu’un accident, quel poids affreux serait levé de surmon âme ! Durant tout le repas, si gai pourtant, l’étrange sourire, qui ne la quittait pas, m’inquiétait ; un sourire contraintque je ne lui connaissais point mais que je m’efforçais de croirecelui même de son nouveau regard ; un sourire qui semblaitruisseler de ses yeux sur son visage comme des larmes, et près – – de quoi la vulgaire joie des autres m’offensait. Elle ne se mêlaitpas à la joie ! On eût dit qu’elle avait découvert un secret, quesans doute elle m’eût confié si j’eusse été seul avec elle. Elle nedisait presque rien ; mais on ne s’en étonnait pas, car près desautres, et plus ils sont exubérants, elle est souvent silencieuse. Seigneur, je vous implore : permettezmoi de lui parler. moncler doudoune fourrure homme
J’aibesoin de savoir, ou sinon comment continueraisje à vivre ?…Et pourtant, si tant est qu’elle a voulu cesser de vivre, estceprécisément pour avoir su ? Su quoi ? Mon amie, qu’avezvousdonc appris d’horrible ? Que vous avaisje donc caché de mortel,que soudain vous aurez pu voir ? J’ai passé plus de deux heures à son chevet, ne quittant pasdes yeux son front, ses joues pâles, ses paupières délicates recloses sur un indicible chagrin, ses cheveux encore mouillés etpareils à des algues, étalés autour d’elle sur l’oreiller – écoutantson souffle inégal et gêné. mai. Mlle Louise m’a fait appeler ce matin, au moment oùj’allais me rendre à la Grange. Après une nuit à peu près calme,Gertrude est enfin sortie de sa torpeur. Elle m’a souri lorsque jesuis entré dans la chambre et m’a fait signe de venir m’asseoir àson chevet. Je n’osais pas l’interroger et sans doute craignaitelle mes questions, car elle m’a dit tout aussitôt et comme pourprévenir toute effusion : – Comment donc appelezvous ces petites fleurs bleues,que j’ai voulu cueillir sur la rivière – qui sont de la couleur duciel ? Plus habile que moi, voulezvous m’en faire un bouquet ?Je l’aurai là, près de mon lit… – – L’artificiel enjouement de sa voix me faisait mal ; et sansdoute le compritelle, car elle ajouta plus gravement : – Je ne puis vous parler ce matin ; je suis trop lasse. Allezcueillir ces fleurs pour moi, voulezvous ? Vous reviendrez tantôt.https://monclerpascherk.webeden.net
https://monclerpascherk.monwebeden.fr/
https://monclerpascherk.webnode.fr/
https://monclerpascherk.WebStarts.com
https://monclerpascherk.blinkweb.com/
https://monclerpascherk.webspawner.com
https://monclerpascherk.moonfruit.com
https://monclerpascherk.webs.com/